jeudi 18 septembre 2008

Verseau


"Verseau" (2003)

J'ai vu l'univers sombre comme le regard d'une femme en colère, sublime ange étoilé, ainsi mille feux m'éclairent dans le ciel de mes rêves. Verseau me regarde, je ne suis néanmoins rien, simplement la vie, saisons, soleil, vent, malheur et bonheur, voila la vérité ultime et ici bas je crie ma douleur.

Envie de dire que la blessure est profonde, perdu dans un océan de chaos, la haine est là, la tristesse est là et toi doux Verseau qui me parle, tu commandes à la folie, à l'humanité, tombent les armes à feu, tombe la souffrance aussi, construit la paix. Dans la révolution tout sera sauvé. L'ange qui me parle m'impose la dictature de l'amour que je pleure, impossible sollicitude.

J'ordonne à vous tous par l'abstraction onirique que voici, que voilà, l'homme nouveau sera juste malgré ton désarroi, comme la mort, ô solitude, ô détresse, tu seras noble, l'amour et la justice sera ta voie.

Ma plainte tu écouteras jour après jour, faute de quoi, la terre morte sera.
La vie que tu sauves, la vie que tu respectes, que tu aimes, que tu chéries, tout cela tu comprendras et tu préserveras. L'art, l'amour et le bonheur tu feras aussi, ainsi l'éternité sera garantie et ce monde si beau sera le mien, celui du Verseau.
Claude Bartlett 2003
(Image: Création perso "verseau")



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