Au-delà de l'horizon tranquille, la fin de la vie commence. C'est alors qu'un supplice amère s'empare de mon cœur!
Pardonnez-moi seigneur, pardonnez mes erreurs, pardonnez ma stupidité, mon avidité, ma peur...
Je prie pour votre miséricorde mais je ressens bien votre rancœur. Ayez pitié de mon âme souillée par le vice des hommes, l'intransigeance de ma nature avec son désir de désinvolture.
J'ai donné ma vie en pâture aux chiens errants de la décadence, victime de ma propre ignorance, je me suis couché dans un lit de confort et d'insouciance.
J'ai idéalisé des êtres faux et vils, hypocrites et sans scrupules, j'ai nourri et protéger la bête, un animal corrompu par d'innombrables nuits de fêtes, j'ai fait l'amour aux déesses avides de pouvoir et d'allégresse, j'ai déshonoré et trahi tant de choses en moi, l'innocence, le courage, la noblesse...
Ô seigneur, comment puis-je vous dire combien je regrette...
Pardonnez-moi ici bas sur cette terre, d'avoir été gourmand, d'avoir été puéril et sans rendement, d'avoir été fière sans raison, pardonnez mon orgueil et ma vanité, mon arrogance et mes nombreuses défaillances. Pardonnez-moi mon gout pour l'excès et la jouissance, le plaisir sans retenu, les abus en tous genres, la transcendance...
Le sang coule de ma bouche, il est temps de dire adieu. Adieu à toute la beauté du monde, adieu à l'amour, adieu aux nuages et à l'air, à toutes les délicieuses sensations, à toutes ces merveilleuses odeurs.
Mes yeux se voilent, les oiseaux chantent, le vent me caresse le visage, voici donc mon testament...
Ô merci seigneur!
http://pagesperso-orange.fr/bartlett/poems.html
Pardonnez-moi seigneur, pardonnez mes erreurs, pardonnez ma stupidité, mon avidité, ma peur...
Je prie pour votre miséricorde mais je ressens bien votre rancœur. Ayez pitié de mon âme souillée par le vice des hommes, l'intransigeance de ma nature avec son désir de désinvolture.
J'ai donné ma vie en pâture aux chiens errants de la décadence, victime de ma propre ignorance, je me suis couché dans un lit de confort et d'insouciance.
J'ai idéalisé des êtres faux et vils, hypocrites et sans scrupules, j'ai nourri et protéger la bête, un animal corrompu par d'innombrables nuits de fêtes, j'ai fait l'amour aux déesses avides de pouvoir et d'allégresse, j'ai déshonoré et trahi tant de choses en moi, l'innocence, le courage, la noblesse...
Ô seigneur, comment puis-je vous dire combien je regrette...
Pardonnez-moi ici bas sur cette terre, d'avoir été gourmand, d'avoir été puéril et sans rendement, d'avoir été fière sans raison, pardonnez mon orgueil et ma vanité, mon arrogance et mes nombreuses défaillances. Pardonnez-moi mon gout pour l'excès et la jouissance, le plaisir sans retenu, les abus en tous genres, la transcendance...
Le sang coule de ma bouche, il est temps de dire adieu. Adieu à toute la beauté du monde, adieu à l'amour, adieu aux nuages et à l'air, à toutes les délicieuses sensations, à toutes ces merveilleuses odeurs.
Mes yeux se voilent, les oiseaux chantent, le vent me caresse le visage, voici donc mon testament...
Ô merci seigneur!
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(Image: création perso "October-November")
2 commentaires:
Je n'étais pas encore allée sur ta page perso et ignorais complètement que tu écrivais aussi des poèmes. Ce que j'en ai lu m'a beaucoup plu. Nostalgique... mélancolique.
Oui, superbes sont ces poèmes.
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