jeudi 11 août 2011

C'est en présence de celui qui est différent qu'on apprend à mieux se connaitre soi-même.

L'image ci-dessus est un extrait du film culte "Blade runner". Mélange de science fiction et de polar futuriste, l'action de ce film créé en 1982 se situe à Los Angeles en l'an 2019.
Alors ça y est, on y est presque, certes il n'y a pas de "replicants" ou de colonie dans l'espace comme il est décrit dans le film mais, sur le plan sociologique on est très proche de la vision multiculturaliste et libérale que nous avait proposé à l'époque son réalisateur Ridley Scott.

Un melting pot de toutes les cultures imaginables avec des gens résignés ou habitués à cohabiter ensemble (et qui s'en accommodent très bien). C'est un environnement très libertin frisant parfois l'anarchie mais la police veille, ce n'est pas non plus le chaos total, loin de là. Non, au contraire, tout fonctionne normalement, les riches ont le pouvoir, les pauvres font du commerce et mise à part la pollution et la pluie acide la ville se révèle être un lieu de vie coloré, animé, surprenant, riche en parfums et en saveurs culinaires exotiques en tout genre! Un mégapole cosmopolite hyper technologique qui reste en même temps très humain. Le monde qu'on aimerait avoir sans la pollution et sans la violence que peut parfois engendrer cette grande diversité de population.

Personnellement, je me sent très à l'aise dans ce genre de cité, inutile de voyager, toutes les cultures du monde sont à portée de mains! Aujourd'hui pourtant, on constate les limites de cette "philosophie" multiculturaliste, à mon grand regret d'ailleurs...
C'est ainsi, il existe beaucoup de gens qui ne sont pas confortables avec cela, des gens qui veulent vivre "entre eux" (?),  et les politiques sont obligés d'en tenir compte...
Je ne juge pas mais, en ce qui me concerne, ma vision romantique d'une société où coexistent un grand nombre de cultures différentes reste intacte!...




(Image: extrait du film "Blade runner")

1 commentaire:

Benissa a dit…

Si TOUTES les sociétés ou cultures étaient d'accord pour vivre ensemble, ce serait tellement facile! mais ce n'est pas le cas et le pire, c'est que ce n'est pas toujours celles que l'on croit qui sont les plus hostiles à cette idée.
De plus, c'est peut-être aussi lorsqu'on a compris qui l'on était soi-même que l'on a tendance à se replier sur soi... on est plus ouvert aux autres lorsqu'on ne sait pas, lorsqu'on cherche.