Vous êtes un grand romantique mon garçon, comme je vous plains de vivre à notre époque...
Je t'offre...
Je t'offre les lèvres de ma plaie
c'est la plus grande douceur que j'aie
je t'offre l'étreinte de l'absent
c'est le plus long voyage du sang
je t'offre la voix de mes silences
c'est la plus sûre des confidences
je t'offre de t'aimer Dieu sait où
n'est-ce pas le seul des rendez-vous ?
Robert Mallet 1915
(Image: extrait)
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