mardi 26 mars 2013

Je prends, je jouis, je jette...

Nous avons tendance à blâmer l'état pour tous nos malheurs mais chacun d'entre nous avons notre part de responsabilité également. Oui, nous avons été mal gouverné depuis un certain temps déjà mais posons-nous la question pourquoi ? Les dirigeants pour qui nous avons voté sont-ils des extraterrestres ? Le peuple à force de toujours vouloir plus et mieux dans tous les domaines et ceci sans tenir compte du coût a incité nos dirigeants à toujours promettre plus. Nous aimons le libéralisme seulement lorsqu'il nous arrange, nous l'aimons beaucoup moins quand il nous présente sa facture.

Vous avez continuellement un sentiment de frustration ? Vous n'arrivez plus à ressentir du plaisir ? Vous avez l'impression d'être blasé de tout ? Ne vous étonnez pas...
Nous n'arrivons plus à nous contenter de ce que nous avons et pour cause nous sommes régulièrement tentés par l'hyper-consommation et l'hyper-jouissance mais, ne nous y trompons pas, nous sommes tous responsable de cette situation...

L'égoïsme ou l'avidité de gains n'existent pas uniquement chez les plus fortunés...
Aujourd'hui, il n'y a guère que les plus pauvres d'entre nous qui ne se comportent pas comme des enfants gâtés...

Au lieu de toujours désirer plus quand on a déjà tout à portée de mains, ne serait-il pas temps d'avoir d'autres ambitions ?... Changer l'organisation de notre société par exemple, ou encore construire des cités entièrement robotisées... Peu importe, il n'y a pas que Internet et les sms illimités dans la vie !






(Image: source )

4 commentaires:

BENISSA a dit…

Bonsoir Mediadisc.
Je te trouve dur pour le peuple et indulgent pour les dirigeants politiques.
Moi je pense que le problème se pose dans l'autre sens: ce sont les hommes politiques qui sont candidats, ce n'est pas le peuple qui leur demande de se présenter.
C'est donc pour se faire élire que les politiques n'ont cessé de faire de la surenchère au niveau des promesses; et c'est cela qui incite évidemment le peuple à en demander toujours plus: il demande que l'on tienne les promesses faites, c'est tout!
Mais tous les hommes politiques peuvent reprendre à leur compte cette phrase que l'on prête à Chirac et à d'autres; "les promesses n'engagent que ceux qui y croient".
Il devient de plus en plus urgent de respecter un peu le peuple qui supportera de moins en moins d'être le dindon de la farce.

Claude Bartlett a dit…

Bonjour Benissa,
je me méfie du populisme, nous avons eu depuis un certain temps déjà des gouvernements justement un peu trop populistes à mon goût. gouverner c'est comme gérer une famille, si on laisse les enfants tout le temps choisir leurs cadeaux ils en choisiront toujours plus et il n'y aura pas plus de gratitude pour autant, au contraire...
Le peuple se comporte comme un enfant qui quand il n'a pas ce qu'il veut menace ses parents de fuguer. Le peuple lui, menace de voter extrême.
C'est la crise, nous devrions tous être solidaires et tirer à la même corde mais on reste obstinément égoïstes...

Benissa a dit…

Je suis 100% d'accord avec toi pour que tout le monde essaie de tirer dans le même sens, vers le haut si possible... Et je pense que c'est la raison pour laquelle certains réclament un gouvernement d'union nationale. Mais même çà, je n'y crois pas trop car l'exemple vient d'en haut et nos hommes politiques eux-mêmes nous donnent l'exemple de l'égoïsme et du chacun pour soi, jusqu'au sein des différents gouvernement! (Dans chaque gouvernement on voit des ministres qui se tirent dans les pattes et s'insultent...)
Ton exemple avec la famille est bien choisi, j'y souscris complétement. Mais nos hommes politiques de droite et de gauche sont comme les couples divorcés où chaque parent fait toujours plus de cadeaux que l'autre pour faire pencher l'amour des enfants de son côté. Aprés il ne faut pas incriminer les enfants s'ils sont insupportables: la faute incombe toujours aux parents.
Malheureusement, nos hommes politiques actuels sont comme bon nombre de parents actuels: complétement dépassés par la situation, incapables de donner le bon exemple et donc incapables d'imposer leur autorité.
J'y reviendrai toujours, la faute incombe aux dirigeants politiques, pas au peuple.

Claude Bartlett a dit…

Bonjour Benissa, justement, la démocratie, c'est le peuple... L'alternative c'est le totalitarisme... ou l'anarchie... c'est le peuple qui doit prendre son destin entre ses mains et pour cela il existe le bulletin de vote ou la révolution... Rien est parfait, il faut lutter, il faut des gens comme toi qui bouscule les choses et d'autres comme moi qui temporisent...