vendredi 24 avril 2009

Tous connectés, nous flottons et nous nous entrechoquons.


"Chacun de mes pas, chacun de mes mouvements viennent de plus en plus télescoper mon voisin, cet autre que je ne connais pas.Souvenir d’une discussion dans la campagne provençale, dans les années 80, où le chef de famille local trouvait que sa fille s’était « exilée » en s’éloignant de dix kilomètres. Alors il pouvait choisir celui qu’il ou elle rencontrait. Chacun était dans sa bulle, dans sa « caverne ». On pouvait vivre en oubliant les autres.Aujourd’hui rien de tel. Nous sommes trop nombreux sur cette planète, nous sommes trop itinérants, nous voyageons trop pour nous penser les uns sans les autres. Que nous le voulions ou pas, nos villes sont devenues multiraciales, notre impact collectif dérègle le climat, la question des ressources en eau et en aliments de base se posent ou se reposent."
Lire la suite...

(Image: montage perso)

Aucun commentaire: