jeudi 25 novembre 2010

Et si Dieu était un tout et nous sa conscience?...

Si Dieu avait les mêmes notions du bien et du mal que l'être humain et s'il est à l'origine de toutes choses, créateur de la nature et de l'homme alors pourquoi n'a-t-il pas mis en pratique sa notion du bien, pourquoi a-t-il voulu l'imperfection? Pourquoi un animale devrait se faire dévorer par un autre animale? Pourquoi existe-t-il des catastrophes naturelles? Des violeurs d'enfants et des meurtriers parmi l'espèce humaine? Est-ce le Diable qui a bouleversé les plans de Dieu? Cela voudrait dire que le Dieu de l'enfer est aussi puissant que le Dieu du ciel et que le "bien" ne vaincra jamais totalement sur le "mal"...

Et si justement ce Dieu que nous cherchons tant n'était pas un créateur spectateur extérieur à nous, diffusant sa loi divine aux êtres doués d'intelligence à travers l'univers mais au contraire ce tout imparfait, cette réalité physique chaotique qui nous entoure, le cosmos, la nature, le vivant dans toute sa splendide imperfection. Cela incomberait alors à nous êtres vivants et intelligents d'être un peu la conscience de cette entité divine, d'être porteur nous même de ce "bien" en quoi nous croyons. Si effectivement cette thèse est exact alors nous devrions prendre l'entière responsabilité des dogmes et des lois bibliques qui ont été soit-disant transmis par un Dieu tout puissant. Ceci dit je pense que ma théorie sur ce "tout" divin reste compatible avec les croyances car ces croyances font également partie de nôtre humanité, donc de ce "tout" universel. La prière aussi est compatible avec cette thèse car on peut imaginer que la conscience humaine à des pouvoirs insoupçonnés, et qu'il est destinée à ce développer au point de pouvoir un jour transformer la réalité. La prière ou la méditation spirituelle peuvent justement aider à prendre contact avec cet esprit supérieur qui est en nous. Ce quelque chose d'indicible que nous ressentons au plus profond de nous, un objet mystérieux et magique, totalement à notre porté!

Ce Dieu me convient bien. Il est ni bien, ni mal, il est partout et il est en nous également. Le nirvana, le paradis, c'est le vivant et c'est peut-être tout ce qu'il y a. On a tendance à vouloir croire en Dieu uniquement si il nous promet l'immortalité, ce n'est pas mon cas, je crois dans la vie et cela me suffit. C'est à nous les hommes d'avoir une notion claire de ce qui est "bien" et de ce qui est "mal" pendant notre courte collaboration avec cette divinité qu'est la nature et la vie. Faisons plus confiance à notre conscience pour nous guider, c'est là que se cache peut-être Dieu et non pas dans des dogmes écrits par des êtres humains tellement imparfaits...




(Image: Œuvre de Léonard de Vinci)

3 commentaires:

Benissa a dit…

Mais tu abordes des sujets drôlement sérieux, en ce moment. Je suis assez d'accord avec toi, mais dans notre civilisation occidentale, (contrairement à d'autres), les gens ne prennent pas le temps de la méditation, de la prière. Contrairement à d'autres, nous abandonnons toute croyance et par la même occasion nos consciences s'affranchissent de toutes les règles... on voit ce que cela donne. C'est une vraie discipline, d'avoir une conscience faite de droiture et d'agir en conformité avec sa conscience... la voie de la facilité est tellement plus tentante. Je trouve cependant qu'il y a un réel plaisir, une réelle source de satisfaction à agir en conformité avec la morale que l'on se forge... même si nul n'est parfait. On peut toujours s'améliorer et cet espoir est positif aussi.

sandrin a dit…

le problème est que la conscience morale de chacun est parfois insuffisante car elle demande à être forgée, construite, nourrie. Or l'ignorance, la bêtise, le jemenfoutisme, le aprèsmoiledéluge, etc, font que miser tout sur la conscience de chacun ne peut suffire.Et le bien qui devrait un absolu, reste très relatif : dépendant des désirs de chacun... bref, pas facile. Nos imperfections devraient nous pousser à nous améliorer, cela requiert exigence, temps, volonté...
Comme le dit Benissa (que je viens de lire) la facilité est souvent la voie prise par le plus grnad nombre...

Claude Bartlett a dit…

Notre civilisation est elle globalement différente par rapport à il y a 200 ou 300 ans? Oui! Globalement a t'elle progressé vers le "bien"? Oui, je le pense, même si cette évolution à l'échelle planétaire est très lente. Collectivement notre notion du bien évolue régulièrement et ceci sans que nous ayons forcement recours à un guide suprême ou d'une religion particulière. Grace à des êtres d'exception qui apparaissent périodiquement dans la société civile, les sciences ou dans la politique, la société se transforme et très, très progressivement vers le bien, (même s'il peut y avoir des périodes de sacré rechute). Je suis convaincu qu'au plus profond de lui même l'homme sait ce qui est bien et ce qui est mal, les raisons souvent pour lesquelles il ne met pas en pratique cette connaissance sont nombreuses et complexe mais à la fin, le bien fini toujours par triompher. Dans la théorie de mon article je me pose la question si ce ne serait pas l'homme et l'univers la force divine que nous appelons "Dieu"? Alors me diriez vous, dans ce cas on est tous une toute petite partie de Dieu et quand nous demandons conseil ou de l'aide on ne sait pas très bien à quel Dieu ou religion s'adresser?
Non, pas obligatoirement, il doit exister une force invisible mais bien présente dans notre collectivité, quelque chose de magique, qui peut nous guider, appelez cela religion ou croyance mystique, je ne sais pas mais c'est quelque chose qui est inné en nous et qui nous aident à avancer, continuer à prier un Dieu, peu importe le quel est un bien nécessaire!
Enfin de toute façon, tout ceci n'est qu'une vague idée, une petite théorie, je crois que je me suis pas trop bien exprimé dans mon article. Pour moi, Dieu est un mystère qui me plairait d'élucider avant la fin de ma vie...