Souvenez-vous de moi et de mes petites histoires...
Récemment, j'ai appris qu'un de mes « amis» sur
Facebook venez de perdre au sein de sa communauté un de ses propres « amis ». Leur
amitié s'est développée à fur et à mesure des partages et petit
à petit une belle complicité s'était installée entre eux. J'ai
compris alors la peine qu'il devait ressentir en voyant le dernier
article écrit par cette personne une fois la mauvaise nouvelle
annoncée…
Selon ce que nous partageons dans le monde virtuel, si nous
mourrons, notre image numérique elle, reste intacte…
Un accident, un décès, une souffrance particulière… Je
m'interroge sur l'impacte que tous ces événements aura sur nos
publications mais aussi sur nos émotions et nos sentiments ?…
Avec le temps qui passe notre identité virtuelle devient de plus en
plus une partie de nous-mêmes. Réseaux sociaux, blogs, portfolios,
dans quelques années les auteurs ne seront plus que des fantômes et
leurs créations ou publications plus que des orphelins
exhibitionnistes. Et vous même ? Avez vous une image virtuel
forte ? Si oui, que voudriez vous qu'on fasse avec vos
publications en cas de décès ? Je me pose à moi même cette
question mais j'ai un sentiment partagé entre l'indifférence et la
volonté de pouvoir faire une dernière mise-à-jour post mortem.
Les grandes sociétés sur Internet finiront par nous proposer un
service « testament » intéressant pour ceux ou celles
qui voudront laisser une dernière communication. En attendant il va
falloir nous préparer émotionnellement à être de plus en plus
témoins de souffrances ou de disparitions chez des gens qui sont
dans notre communauté et avec qui nous partageons nos joies et nos
passions…
Commentaires
Je ne sais pas si c'est bien... je ne le ferai jamais, çà c'est sûr!
Sinon Google, tu sais, ce grand truc qui sait déjà tout de nous a déjà également tout prévu depuis au moins 2 ans !!! Il y a d'autres sociétés aussi, j'ai déjà vu un reportage là dessus, faut pas t'inquiéter. On peut donc faire un "testament" pour gérer notre vie ( ou plutôt notre mort) numérique.
Perso je pense que j'aurai arrêté de publier sur internet bien avant de mourir, donc personne n'en saura rien ni ne s'en souciera et c'est bien comme çà.