Transition phase 1: Concertation et planning international. Hypothèse personnelle pour une transition vers une économie basée sur les ressources.

 
 Discussions mondiales via l’ONU ou un organisme similaire. Groupes de réflexion internationaux et consortium, processus de conception inclusif (non imposé). Respect des différents rythmes d’adoption nationale. Tester les concepts et réaliser un relevé des ressources humaines et naturelles mondiales. 

 « Si nous souhaitons réellement mettre fin à nos problèmes internationaux et sociaux persistants, nous devons finir par déclarer la Terre et toutes ses ressources comme le patrimoine commun de l’ensemble des peuples du monde. » - Jacque Fresco

 Définitions et Concepts Clés

Veuillez garder à l’esprit que ce plan est personnel, il n’a aucun lien avec un plan de transition officiel du TVP et ne constitue qu’une hypothèse parmi d’autres sur la manière d’y parvenir. 

Concertation
La concertation est un dialogue structuré et coopératif entre différentes parties prenantes — nations, organisations, experts — visant à trouver un terrain d’entente et à coordonner des décisions. Contrairement à une simple consultation, elle implique un processus continu, bilatéral, où chacun participe activement à l’élaboration d’accords et de solutions.

Think Tanks
Les think tanks sont des organismes de recherche composés d’experts indépendants qui étudient des enjeux complexes et proposent des solutions pratiques. Dans la Phase 1, ils analysent les défis et possibilités d’une Économie Basée sur les Ressources (EBR), en fournissant des données et modèles aux gouvernements et institutions.

Consortium
Un consortium est une alliance formelle d’entités — nations, ONG, universités, entreprises — qui travaillent ensemble sur des projets communs, tout en conservant leur autonomie. En Phase 1, un consortium international met en commun des ressources, partage des connaissances et coordonne des actions globales pour concevoir la transition vers une EBR.

Enquête (Survey)
Une enquête, ici, est un processus systématique de collecte et d’analyse de données sur les ressources humaines et naturelles mondiales. Elle recense les compétences, les matières premières, les infrastructures et leur disponibilité. C’est la base factuelle pour planifier équitablement un système basé sur les ressources.


Rôle du Consortium

Le consortium n’est pas une autorité politique, mais un réseau mondial de compétences rassemblant des experts de multiples disciplines (ingénierie, écologie, économie, sociologie, logistique, etc.).

Les décisions ne sont pas imposées mais atteintes par la méthode scientifique (observation, expérimentation, preuves) et par la cybernétique (rétroaction et adaptation continues).

Le consortium émet uniquement des recommandations open-source, accessibles à tous. Les nations et acteurs locaux sont libres de les appliquer ou non. Les retours et résultats réintègrent le système, améliorant en permanence les propositions.

L’objectif n’est pas d’imposer un terme comme « Économie Basée sur les Ressources », mais de parvenir à un consensus sur le contenu et la faisabilité du plan, afin de construire des solutions techniques, globales et bénéfiques pour l’humanité.


Dépassement des Pouvoirs Établis

Les élites actuelles cherchent à préserver un système devenu obsolète et incompatible avec nos avancées technologiques et les défis planétaires.

Une nouvelle génération, confrontée à la crise climatique, à l’épuisement des ressources et à l’instabilité sociale, refusera de transiger avec un modèle qui entretient l’inégalité et la destruction écologique.

Cette transformation nécessitera de dépasser les anciens cadres par le courage moral, la mobilisation collective et la création d’alternatives scientifiques et ouvertes.

Si nous échouons, le monde sombrera dans le chaos, la souffrance et peut-être la fin de notre civilisation. Mais si la nouvelle génération comprend que l’unité est la condition de survie, alors l’humanité pourra résoudre ses problèmes globaux et accomplir de grandes avancées.

Tests et Autorisation des Plans de Transition Communautaires

Les tests et la mise en œuvre potentielle de tout plan de transition issu de la base ne nécessitent pas d’autorisation politique descendante. Ils commencent par la création d’une communauté de soutiens et de collaborateurs engagés dans l’idée. Cette communauté agit à la fois comme force motrice du projet et comme mécanisme de responsabilité. Le processus fonctionne de manière optimale lorsqu’il est transparent et open-source, permettant à toutes les recherches, conceptions et résultats d’être librement accessibles pour étude et retour d’expérience.

Les projets expérimentaux peuvent inclure de nouvelles formes de paysages urbains automatisés, des villes circulaires, des systèmes de logement autonomes et des environnements totalement intégrés optimisés pour l’efficacité des ressources. Ces tests servent de laboratoires vivants où la performance réelle, l’acceptation publique et la capacité de mise à l’échelle peuvent être évaluées.

Une fois que les réseaux mondiaux de capteurs seront établis, ils surveilleront en continu des données essentielles — disponibilité des ressources, taux d’utilisation, niveaux de déchets et indicateurs environnementaux. Ces informations seront rendues universellement accessibles via les appareils personnels, permettant à tout citoyen de vérifier en temps réel l’état des ressources mondiales et locales.

Le consortium international joue un rôle de soutien dans ce processus : il n’émet pas d’ordres, mais utilise le réseau mondial pour publier des commentaires, analyses et recommandations fondés sur les données observées et les résultats d’étude. Les communautés et les nations peuvent ensuite choisir d’adopter, d’adapter ou de rejeter ces recommandations selon leurs besoins et leur degré de préparation.

De cette manière, l’innovation locale et la coordination mondiale fonctionnent en tandem, garantissant que le progrès soit à la fois démocratique et scientifiquement fondé.

 


Tests et Plans de Transition Communautaires

Les projets pilotes de transition ne nécessitent pas d’autorisation politique centrale : ils commencent par la création de communautés de soutien et de collaboration.

Ces projets doivent être transparents et open-source, permettant à d’autres d’étudier les résultats et de donner un retour d’expérience.

Exemples de tests :

  • Villes circulaires et urbanisme automatisé.

  • Systèmes de logements autonomes.

  • Environnements totalement intégrés optimisés pour l’efficacité des ressources.

Avec les réseaux mondiaux de capteurs, tout citoyen pourra consulter en temps réel l’état des ressources et de leur consommation via ordinateurs ou téléphones.

Le consortium, à travers ce réseau, analyse et publie des recommandations sans jamais imposer de décisions. Les nations et communautés choisissent librement d’adopter ou non ces recommandations.


Langage Scientifique Commun

Les mots n’ont pas le même sens partout : développement, progrès ou liberté peuvent être compris différemment selon les cultures.

Pour éviter les malentendus, il faut analyser les termes et adopter un langage scientifique commun, basé sur des faits mesurables et vérifiables plutôt que sur des interprétations subjectives.

Exemple : remplacer « progrès significatif » par « augmentation de 25 % de la production d’énergie renouvelable par rapport à l’année de référence ».

Ce langage partagé devient une base de confiance et un pont entre cultures.

Protocole de communication scientifique pour la collaboration internationale

Objectif :
Garantir que toutes les nations, organisations et communautés participantes partagent un vocabulaire précis et compris mutuellement lorsqu’elles discutent des plans de transition mondiale. Ce protocole réduit les malentendus et renforce la confiance en ancrant le dialogue dans des faits mesurables.


1. Normalisation des définitions

  • Tous les termes clés doivent être définis opérationnellement, c’est-à-dire que leur définition doit être liée à des critères mesurables.

  • Exemple : au lieu de dire « utilisation efficace des ressources », définir « atteindre un rapport sortie matérielle/entrée énergétique de X ou plus, mesuré en unités standard ».


2. Revue du contexte culturel

  • Avant adoption, chaque terme est analysé par des experts culturels et linguistiques de chaque région participante afin d’identifier d’éventuels malentendus.

  • Un libellé neutre alternatif est créé si un terme a des connotations non souhaitées dans une culture donnée.


3. Communication centrée sur les données

  • Donner la priorité aux valeurs numériques, unités et métriques plutôt qu’aux descripteurs abstraits.

  • Exemple : remplacer « amélioration significative » par « une augmentation d’au moins 25 % de la production d’énergie renouvelable par rapport à l’année de référence Y ».


4. Protocole de traduction

  • Tous les documents et communications doivent être traduits par des équipes formées à la fois au sujet technique et aux nuances culturelles, garantissant une précision qui dépasse la traduction littérale.


5. Bibliothèque de référence partagée

  • Une base de données vivante et open-source des termes convenus, définitions et standards de mesure est maintenue par le consortium et accessible à tous.

  • Chaque entrée inclut :

    • Définition scientifique

    • Unités de mesure (si applicable)

    • Sources de données

    • Exemples d’applications en contexte


6. Processus de résolution des différends

  • Si le sens d’un terme est contesté, il est soumis à un Panel de terminologie composé d’experts de divers domaines et cultures.

  • Les décisions du panel sont fondées sur des preuves empiriques et doivent être transparentes, avec une justification complète documentée dans la base de données partagée.


En appliquant ce protocole, les nations peuvent remplacer les approximations et les débats idéologiques par un dialogue basé sur les preuves. Au fil du temps, ces définitions partagées deviennent la fondation de ponts entre les cultures, permettant une coopération constructive à l’échelle mondiale.

 

Participation sans récompenses

Dans le nouveau système de valeurs, l’accès aux connaissances, aux ressources et aux technologies n’est jamais conditionné.

Les sociétés qui refusent d’adhérer seront laissées tranquilles. Si elles demandent de l’aide plus tard, le réseau mondial la leur fournira librement.

Ici, les gens contribuent non pour des gains personnels, mais parce que c’est juste et utile. Leur participation apporte sens et valeur à leur vie, tout en améliorant la communauté et la planète.

Ce changement de valeurs remplace les échanges transactionnels par une culture de solidarité et de responsabilité partagée.

Le Venus Project prévoit que les sociétés qui restent à l’écart au début finiront par rejoindre le mouvement, non pas par contrainte, mais parce qu’elles verront les avantages concrets : un environnement sain, une meilleure qualité de vie, moins de conflits et un esprit d’unité retrouvé.

La transition se développe ainsi par démonstration et attraction, jamais par force ou compétition.

 

 


Obstacles à la Phase 1

  • Tensions géopolitiques.

  • Intérêts économiques contradictoires.

  • Manque de volonté politique.

  • Scepticisme du public.

  • Incompréhensions culturelles.

  • Biais médiatiques.

  • Faible mobilisation citoyenne.

  • Accès inégal à l’information.

  • Résistance des élites au changement.


Solutions Possibles

  • Créer des plateformes de médiation neutres entre nations.

  • Mouvements citoyens mondiaux qui communiquent, interagissent, s’organisent et se mobilisent autour d’un slogan : « Changer le système ».

  • Lancer des campagnes d’information transparentes et inclusives.

  • Employer un langage scientifique partagé.

  • Développer des réseaux indépendants de vérification des faits.

  • Encourager la participation citoyenne directe à travers des projets locaux.

  • Fournir des ressources éducatives open-source dans toutes les langues.

  • Favoriser l’émergence de nouveaux leaders générationnels.



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