Récemment le fournisseur d'accès à Internet, Orange a décidé de mettre un terme à leur service Blog. Des milliers de bloggeurs et de bloggeuse vont devoir sauvegarder leurs articles et "déménager"!
Par certains aspects, la disparition d'une communauté virtuelle est comparable toute proportion gardée à la destruction d'un quartier d'une ville ou à un déplacement de population. Les gens qui ont lié connaissance peuvent se retrouver ailleurs donc le deuil à faire ne se situe pas forcement à ce niveau là. C'est la disparition de l'environnement qui est douloureux, (couleurs et architectures des maisons de chacun, habitudes, etc.). Si on compare l'environement blogosphérique d'orange à un ghetto, (bannières pubs, coms en traitement, censure, choix design limité, attente publication, etc.) je suis étonné que les gens n'ont pas déménagé plus tôt pour un quartier plus "chic"...
Il faut relativiser bien sûr, il y a une différence entre être obligé de quitter sa maison et choisir un autre fournisseur pour héberger son site ou blog mais, je pense qu'il ne faut pas sous-estimer l'aspect psychologique de la chose.
Nous oublions souvent que Internet, le e-commerce et la communication virtuelle pour encore une grande majorité de gens n'existe que depuis quelques années. Toute cette technologie révolutionnaire est une expérience historique unique comparable à la révolution industrielle au XIX siècle et nous en sommes les acteurs, pour le meilleur et pour le pire...
(Image: source Google search)Par certains aspects, la disparition d'une communauté virtuelle est comparable toute proportion gardée à la destruction d'un quartier d'une ville ou à un déplacement de population. Les gens qui ont lié connaissance peuvent se retrouver ailleurs donc le deuil à faire ne se situe pas forcement à ce niveau là. C'est la disparition de l'environnement qui est douloureux, (couleurs et architectures des maisons de chacun, habitudes, etc.). Si on compare l'environement blogosphérique d'orange à un ghetto, (bannières pubs, coms en traitement, censure, choix design limité, attente publication, etc.) je suis étonné que les gens n'ont pas déménagé plus tôt pour un quartier plus "chic"...
Il faut relativiser bien sûr, il y a une différence entre être obligé de quitter sa maison et choisir un autre fournisseur pour héberger son site ou blog mais, je pense qu'il ne faut pas sous-estimer l'aspect psychologique de la chose.
Nous oublions souvent que Internet, le e-commerce et la communication virtuelle pour encore une grande majorité de gens n'existe que depuis quelques années. Toute cette technologie révolutionnaire est une expérience historique unique comparable à la révolution industrielle au XIX siècle et nous en sommes les acteurs, pour le meilleur et pour le pire...
3 commentaires:
C'est exactement ça! En tant qu'exilée d'orange, je ressens cette fermeture comme une destruction, la destruction du lieu où j'avais mes habitudes, où j'aimais discuter avec certains, réagir aux mots d'autres... Même si nous pouvons trouver un autre endroit pour nous retrouver en reconstruisant autre chose ailleurs (comme la plupart d'entre nous l'a déjà fait), le fait qu'on nous impose cet arrêt nous prive d'une "partie de nous", car notre blog c'est un peu notre monde en miniature.
J'écrivais justement ce matin (sur orange) qu'il flottait comme un parfum de fin du monde et qu'il était devenu difficile de continuer à passer en sachant que d'ici peu, il ne restera plus rien...
je ne pensais pas que "cela" pouvait arriver !!! j'avais déjà plus ou moins abandonné la plateforme mais je reste nostalgique. C'est la fin de mon premier blog. Celui qui m'a permis de remonter la pente en douceur. Le plus difficile c'est de de se dire que l'on peut perdre de vue des personnes avec lesquelles s'était tissé peu à peu un lien particulier. Tu as raison en parlant de réseau, de ghettos. C'est plus approprié qu'une "famille"...
Sorry, oublie mon commentaire...je n'vais pas encore lu ton article. Je m'étais basé sur tes dires partiels sur mon blog. Ouf, ca va mieux...J'étais déçu de penser que tu pouvais comparer une chance à un "ethnocide"...Amicales pensées
Vahram
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