samedi 17 septembre 2011

On est toujours le pauvre ou le riche de quelqu'un... ma plus grande richesse, c'est toi et cela me suffit...

C'est quoi être riche? Faut-il en avoir honte? Faut-il culpabiliser? À  cette dernière question je répondrai oui et non...Oui, quand on voit un être humain beaucoup plus pauvre que soi, il est alors bon de se sentir coupable. Coupable de se plaindre pour des petites choses insignifiantes, de toujours vouloir plus en se plaignant de son sort ou encore d'être égoïste et méprisant...

Gagner le smic et être indifférent à la souffrance de certains peuples est aussi méprisant que l'actionnaire qui décide d'imposer des licenciements pour pouvoir conserver ses milliards de bénéfices.
Être un chômeur souffrant d'exclusion ici en France, c'est terrible mais  c'est encore une situation plus enviable que de vivre en tant que salarié dans certains pays du monde...néanmoins avec ce dernier constat je continue ma réponse... Non!... Il ne faut pas culpabiliser car si la France a un system social aussi performant c'est au prix de nombreuses luttes et d'une certaine idée noble de ce que signifie le mot fraternité. Vouloir le progrès social est aussi louable que de vouloir être à la pointe de la biotechnologie ou de vouloir aller sur Mars. Si votre père ou grand-père a bâti une fortune, tant mieux pour vous, il faut en être fier et en même temps montrer de la gratitude, (faites quelque chose d'intelligent avec votre argent et soyez aimé par la communauté). Autodidacte ou étudiant, si vous avez travaillé dur pour enfin bien gagner votre vie vous ne devriez pas en avoir honte ou culpabiliser sauf si... comme je l'ai expliqué plus haut vous gaspillez ou êtes arrogant et égoïste vis-à-vis de ceux et de celles qui ont moins que vous...

L'argent et la richesse peuvent poser des problèmes quand il y a au sein d'une société trop d'écart entre les uns et les autres. La richesse devient alors insolente au point de devenir qu'on le veuille ou non méprisante...

L'ambition et la volonté de s'enrichir est légitime et respectable, cela s'appelle la liberté. Ce qui est regrettable et parfois même révoltant c'est le mépris de la société vis-à-vis des gens qui ne veulent pas ou ne peuvent pas avoir cette ambition du toujours plus...

On demande aux gens d'être des moutons à cinq pattes s'adaptant avec aisance à la précarité et délocalisable à souhait quand une grande proportion de la société aimerait avoir un métier stable avec un salaire et des conditions de travail décentes et ceci dans un monde qui ne change pas, ou peu. C'est légitime de vouloir cette stabilité et équilibre économique mais le combat ne pourra plus se faire uniquement ici en France malheureusement. Il faudrait pouvoir fédérer tous les syndicats du monde entier et avoir des revendications qui permettent d'avoir une meilleure répartition des richesses ainsi que des conditions de travail digne du 21e siècle. Bonjour la cacophonie mais il est permis de rêver...

Bon week-end!


(Image: affiche du film "Les diamants sont éternels")

10 commentaires:

EasyDoor a dit…

OOOOh ! quelle jolie citation.

EasyDoor a dit…

Si cette phrase est de toi, je craque. Mais... car rien n'est parfait dans ce monde, il y a 2 femmes sur l'image de James Bond. Alors à laquelle dis-tu ces mots doux ? et je deviens jalouse ! LOL !

Claude Bartlett a dit…

Bonjour EasyDoor! Merci de m'avoir confondu avec James Bond tout de même (rire)!!!
Pfffff...on peut penser une telle chose mais surtout jamais le dire car après ton âme sœur se transformera en bourreau et toi en esclave! J'exagère bien sûr, il y a des êtres sensibles qui sont reconnaissants vis-à-vis de mots comme cela...par contre beaucoup de femmes pourrait aussi considérer cela comme un signe de faiblesse...Dommage...

solyzaan a dit…

vivre "simple"....

Benissa a dit…

C’est vrai quelle est super cette phrase. Exacte dans sa première partie! Quand à la seconde partie... on peut faire fondre une femme avec çà, mais ensuite faut assurer: parce qu’elle va en demander des preuves tous les jours! 
Tu donnes ton point de vue d’homme à Easydoor, mais une femme te dirait qu’un homme dit çà pour obtenir ce qu’il veut et qu’ensuite on ne lui suffit plus! 
Ce n’est pas tous les jours qu’un homme capable de dire çà tombe sur une femme qui n’abuse pas de la situation et... vice et versa.

BENISSA a dit…

Être riche... gagner plus de 4000 euros par mois? Non, ce n’est pas de moi, tu le sais bien, mais on peut se poser la question en effet.
Il y a tellement de différence entre ceux qui gagnent 4000 euros par mois à deux salaires et ceux comme les footballeurs qui gagnent des fortunes! Tout dépend où on met le curseur et cela renvoie au début de ta phrase titre.
Faut-il en avoir honte ou se sentir coupable? Quelle drôle d’idée de se poser cette question? Doit-on avoir honte d’être beau, d’être en bonne santé, d’être blanc, d’être intelligent? On ne se demande jamais si on a honte ou si on se sent coupable d’être pauvre, laid, malade, noir ou bête.
L’argent fait des envieux et on a souvent tendance à mépriser ceux qui en ont plus que nous. Et pourtant, des millions de gens jouent au Loto ou à l’Euromillion pour devenir riches! Bizarre non?
L’argent c’est comme la beauté, comme la santé on peut ne plus rien avoir du jour au lendemain car rien n’est acquis dans la vie.

Je préfère ne pas être riche que d’être pleine d’argent et d’avoir un mari qui fait de moi la cocu la plus célèbre de la planète.
Je préfère être comme je suis avec un fils en bonne santé que milliardaire avec un enfant handicapé ou mort. Car on peut être riche et avoir à se plaindre de la cruauté du sort.
L’argent n’achète pas la santé, ni l’amour.

Si on devient riche en travaillant honnêtement, je ne vois pas où est le mal. La plupart du temps ces gens là savent qu’il est dur de gagner de l’argent et connaissent la valeur des choses.
Il n’en est pas toujours de même de ceux qui sont riches parce que cela leur vient de leur famille. Ceux là ne savent pas toujours la valeur des choses, parce qu’ils n’ont jamais été dans le besoin, parce qu’ils ne savent pas ce que c’est de manquer d’argent.

Ce qui est dangereux, c’est de vouloir en avoir toujours plus, car on peut risquer d’accepter de faire n’importe quoi pour y arriver. C’est le début de l’escalade. Comme ceux qui font de la chirurgie esthétique et qui se trouvent à chaque fois encore quelque chose d’imparfait à refaire.: çà n’en finit jamais parce qu’on n’est toujours insatisfait.

Quoi qu’il en soit, le plus lamentable est quand ceux qui ont de l’argent se croient supérieurs aux autres et croient avoir plus de droits.

Tu dis qu’il ne faut pas gaspiller son argent... et que fais-tu de la LIBERTÉ? c’est ce que tu m’as dit pour le sheikh Hamad!

Pour en terminer avec tes considérations plus "politiques", je crois sincèrement qu'il ne faut plus rêver de choses stables dans un monde qui change peu. Il vaut mieux apprendre à s'adapter et à se remettre en question, comme pour le reste, RIEN n'est acquis dans la vie, tout peut arriver et tout peut être chamboulé! Mauvaises affaires, maladie, divorce, mondialisation: il faut être prêt à TOUT affronter sous peine d'être balayé. Dur dur mais il faut changer nos mentalités de pères tranquilles.
Et, lorsque l'on voit que les syndicats ne sont pas fichus de se mettre d'accord dans notre propre pays, faut pas imaginer qu'ils le fassent au niveau international!
Ou alors en rêve, comme tu dis.

BENISSA a dit…

oh pardon, trop bavarde!

Claude Bartlett a dit…

Bonjour Benissa, tu as raison, ma dernière phrase concernant les femmes (plus haut dans ma réponse je parle bien d'âme soeur en tant que homme ou femme), va aussi dans le sens inverse...

Claude Bartlett a dit…

Avec la période que nous vivons, nous devons pour éviter une nouvelle "lutte de classes" (déjà larvée dans notre société) faire prendre conscience aux gens que les privilèges ou les injustices... ce n'est pas toujours forcement l'autre ou celui qu'on croit...
Ceux ou celles qui regardent régulièrement les actualités, peuvent constater qu'on se pose de plus en plus la question de qui doit payer la crise. Dans ce contexte, tous les milieux de la société vont se refiler la patate chaude, "Pourquoi moi je dois payer et pas lui?..." ou encore... "Lui, il doit payer plus que moi...", quand tout "fout le camp", on commence à faire des réserves, on se méfie du voisin et à l'extrême on cherche un bouc émissaire...
C'est cette nouvelle forme de lutte des classes qui ne concerne pas uniquement le travailleur et le patronat mais aussi les autres couches de la société qui a motivé mon article. La colère et la jalousie des uns peuvent faire culpabiliser les autres effectivement, et pas uniquement les riches. Ceux qui touchent des allocations, ceux qui travaillent dans les banques, les sportifs etc...

Oui, je suis d'accord avec toi, on est libre de faire ce qu'on veut avec son argent, ce que je dis c'est si tu es une personne comme le sheikh Hamad par exemple et que tu gaspille ton argent au lieu de faire le bien, alors oui, tu peux culpabiliser...je suis cohérent

Se remettre en question, les gens ne font que cela Benissa, c'est cela le problème. Je connais des gens qui travaillent dans le secteur de la restauration, les conditions de travaillent sont exécrables. Je connais quelqu'un qui est cadre dans une grande société, il gagne bien mais il n'a pas de vie...J'ai un ami qui travail dans le service publique, tout va bien sauf que tous les deux ans il est obligé d'apprendre un autre métier et je ne parle même pas de tous ces travailleurs précaires que je côtoie dans mon immeuble...
Tu vois que les riches ont déjà bel et bien culpabilisé puisqu'ils sont eux même très d'accord pour payer plus d'impôts...

Benissa a dit…

Pas vraiment sûre qu'ils culpabilisent. S'ils ne paient pas assez d'impôts parce que la loi et les règles fiscales sont mal faites, ils ne sont coupables de rien. Ce n'est que de l'honnêteté que de réclamer que la loi soit plus juste.
Tu as parfaitement raison de dire qu'en France (ailleurs est-ce la même chose???) on a toujours tendance à penser que c'est la faute du voisin et que c'est toujours à lui de faire davantage d'efforts ou de payer. Nous sommes une sociétés d'égoïstes parce que trop gâtés, avec trop de privilèges, dans toutes les couches de la société. Lorsqu'on a moins de privilèges, on est bien plus solidaires.
Il est vrai aussi que les gens essaient de s'adapter, mais on voit bien qu'ils le font de mauvaise grâce, parce qu'ils sont "obligés". Très peu pensent que c'est une chance, d'apprendre un nouveau métier, de devoir changer de région ou de s'adapter à une nouvelle technologie dans son domaine d'activité. C'est pourtant un enrichissement exceptionnel!
Les travailleurs précaires ont davantage de motifs de se plaindre et d'être inquiets que celui qui travaille dans un service public et doit apprendre un nouveau métier... enfin, il me semble.