mardi 24 septembre 2013

Je me suis tiré une balle dans le dos...

Récemment, un commerçant en France a tiré sur son agresseur en fuite. Je n'aime pas parler de ce genre de fait divers, surtout quand il y a encore une procédure judiciaire qui est en cours. Je voudrais juste apporter mon témoignage vu que j'ai moi-même été victime d'agression dans mon passé. Au début, vous avez une impression de peur, il y a une montée d'adrénaline, vous voyez rouge, vous avez le sentiment de ne plus pouvoir contrôler vos actes, c'est la panique, vous cherchez désespérément un moyen de vous défendre ou de vous échapper... la suite va dépendre de votre état physique et mental après l'agression mais dans tous les cas de figures, que cela soit un vol avec violence ou non, vous aurez l'impression d'avoir été violé(e) (le mot n'est pas trop fort). Après avoir échappé à un couteau sous la gorge, je peux vous dire que sur le moment et même après on ne souhaite qu'une chose, c'est la mort de son agresseur...

Personnellement, j'ai de l'indulgence pour ce commerçant... Les gens qui agressent les autres doivent comprendre qu'ils risquent leur propre vie... 

Maintenant ceci dit... Il ne faut surtout pas transformer cette histoire en "phénomène de société"... C'est un accident, il y en a déjà eu et il y en aura d'autres. Il faut laisser travailler la justice, je suis sûr qu'elle saura faire la part des choses dans ce malheureux événement.





 (Image: création perso "destroy Money")

2 commentaires:

BENISSA a dit…

Tu as raison, c’est ce que tous les agressés disent.
Même les personnes qui sont absentes lorsqu’elles sont cambriolées, emploient ce mot de «viol».
Il y a quelques mois, ma voisine a fait un infarctus quelques jours après une tentative de cambriolage chez elle alors qu’elle venait de se coucher à l’étage: elle ne boit pas, ne fume pas, elle n’a que 50 ans, mène une vie calme... c’est le stress du cambriolage qui a provoqué son malaise...

Claude Bartlett a dit…

Je comprends...